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PROCÉDÉS PHOTOGRAPHIQUES

Voici les principaux procédés que j’utilise, seuls ou combinés entres eux comme la gomme sur platine ou la gomme sur vandyke.
Mes travaux de laboratoire sont réalisés en limitant au maximum l'impact sur l'environnement.

 

LA GOMME BICHROMATÉE
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Procédé emblématique de la photographie d’art du 19e, la gomme est considérée par beaucoup comme un Graal. Découvert vers 1850, il sera mis au point et véritablement employé quarante ans plus tard. Complexe à maîtriser, les techniques sont rarement dévoilées par les maîtres gommistes. Les épreuves sont réalisées par couches successives de gomme arabique pigmentée et sensibilisée à la lumière ce qui permet de réaliser des épreuves en couleur. Une gomme a l’espérance de vie de ses pigments et du papier soit des siècles pour les bonnes qualités. Le procédé, long et complexe, rend pratiquement impossible la reproduction à l’identique d’une épreuve. Lorsqu’une prise de vue est tirée en plusieurs exemplaires, c’est en petite série dont chaque épreuve est une variation. Toujours rares et exceptionnelles, les gommes bichromatées anciennes peuvent atteindre des sommets dans les ventes spécialisées.

LE PLATINE-PALLADIUM
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Le platine et le palladium comptent parmi les plus nobles et les plus précieux des métaux. En s’appuyant sur des travaux antérieurs, W. Willis dépose plusieurs brevets pour un procédé photographique au platine entre 1873 et 1887. Le procédé connaît un certain succès. Entre les deux guerres mondiales, les cours du platine s’envolent et le procédé est progressivement délaissé. Dans les années 1970, le platine-palladium revient sur la scène américaine de la photographie d’art pour les épreuves d’exception. Le procédé est complexe à mettre en œuvre et c’est également le plus coûteux de tous. Il est néanmoins possible de réaliser des épreuves similaires qui sont proposées en séries allant de 8 à 30 exemplaires. Les épreuves au platine-palladium sont réputées inaltérables. Le rendu est incomparable pour sa finesse, sa palette de valeurs et son éclat. Un beau tirage platine palladium rayonne jusque dans la pénombre !

LE PROCÉDÉ VANDYKE
Vtirage vandyke sur papier calligraphie finistere bretagne.jpg

Ce procédé aux sels d’argent est un dérivé de la kallitypie mis au point et breveté par Nicol en 1889. Il a connu une certaine popularité sous différentes variantes comme le tirage sépia ou le tirage bistre. Avec un traitement rigoureux, les vandykes ont une excellente durabilité mais tout manquement entraîne une altération de l’image. Pour varier les tonalités mais aussi garantir la stabilité dans le temps, j’applique un virage à l’or aux épreuves. Comme le platine-palladium, le vandyke permet la reproduction que je limite à un maximum de 30 exemplaires.

TERROTYPES
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Après de longs mois d’expérimentation en collaboration avec un laboratoire de gemmes et minéraux, j’ai mis au point le procédé terrotype. L’épreuve photographique est réalisée avec la terre collectée sur le lieu de la prise de vue. L’échantillon de terre est réduit en poudre par un processus complexe puis sensibilisé à la lumière avec un liant naturel pour le tirage de l’épreuve. Chaque terrotype vibre avec une teinte et un velouté propres à sa terre. Il est impossible de reproduire exactement une épreuve à la terre. Les tirages d’un même négatif et avec la même terre sont très différents les uns des autres et peuvent être considérés comme uniques.

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